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On y était : Feu! Chatterton + Grand Blanc au Cargo de Nuit

  • Guillaume
  • 20 avr. 2015
  • 3 min de lecture

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Alors que Nina ne m’a toujours pas appelé, je suis allé au Cargo samedi 18 avril pour voir Feu! Chatterton, concert que j’avais coché de longue date dans mon agenda.

Ce concert devait conclure une semaine durant laquelle ma sobriété avait été soumise à rude épreuve.

C’est donc après avoir pris un cocktail de médicaments et avec mes jambes encore tremblantes que je m’en vais, confiant, voir ce concert qui, malgré mon état de fatigue avancé alors qu’il est déjà 141h10 en ce lundi 13 janvier qui n’en finit pas, s’annonçait assez dingue !

Je ne vais pas m’attarder sur les à-coté du concert car tout d’abord, ma soeur m’a dit qu’il fallait que je sois plus bref dans mes articles, puis, et c’est une bien meilleure raison, car une table de bar m’a servi de tuteur jusqu’au début du concert, ce qui n’est pas intéressant.

Par contre, il faut noter que nous avons été surpris par la faune qui habitait le Cargo ce soir là, pas du tout la même que celle habituelle. Un peu plus branchée, un peu moins pilier de bar… Il faut croire que ces groupes avaient leur auditoire dormant à Arles. D’ailleurs Grand Blanc, la première partie, l’a très bien fait remarquer. « C’est un plaisir de jouer devant un public réceptif ! » lançait le chanteur après Montparnasse leur balade habitée.

Et il est vrai qu’entre le groupe et le public, le courant est de suite passé. Malgré une apparence pour le moins nonchalante et un charisme relatif, dès qu'une chanson commençait, une sorte d’aura mystique au dessus de laquelle planaient les fantômes de Joy Division & co envoutait tout le monde. Il ne nous restait plus qu’à lâcher prise et nous laisser porter par ces sombres arrangements dansants.

Pour vous donner une idée de l’état d’esprit, le groupe a fait une reprise de la bande son du Silence des Agneaux, en français. Si si ! C’était la fête !

Q Lazzarus - Goodbye horses (Extrait : Le Silence des Agneaux)

ATTENTION À PARTIR DE CETTE PARTIE JE SUIS À NOUVEAU SOUS L’EFFET DE SUBSTANCES QUI PEUVENT PERVERTIR MON PROPOS (en gros je suis allé faire une pause café à 18h et viens de rentrer à 23h après quelques bouteilles de blanc et 5-6 poire/châtaigne dont seul Virgile le patron du Mon Bar à Arles a le secret).


Ceci dit, après cette première partie dont la qualité nous a bluffé, arrive Feu! Chatterton.

Le chanteur m’avait laissé, après quelques visionnages de lives et d’interviews, assez admiratif. J’ai donc hâte.

Après cet entracte durant lequel, émerveillés par cette première partie, mes potes et moi sommes revenus dans l’idée que nous allions en prendre plein la gueule, Feu! Chatterton débarque.

La première chanson, assez lente, nous laisse perplexe. Connaissant l'EP, je ne suis pas trop surpris outre le fait que le choix de ce morceau n’est pour moi pas le meilleur pour débuter un live. Mais qu’importe, le public semble conquis.

Les morceaux s’enchaînent et finalement ressemblent tous à ceux de l’album.

Feu!Chaterton- La malinche (live au cargo de nuit)

Nous commençons petit à petit à nous retourner pour finalement créer un cercle autour du tonneau qui nous ssrvait de point de ralliement. Tous d’accord sur le fait que le chanteur avait un charisme exceptionnel, que le batteur sortait largement du lot mais que ce bassiste qui nous tournait le dos depuis les 3/4 du concert commençait à nous courir sur le ciboulot. Les premières critiques émergent. Non pas contre la qualité indéniable des arrangements, ni contre le chanteur qui porte à bout de bras son groupe, mais contre le fait que finalement, ayant l'EP chez nous, nous aurions peut-être mieux fait de rester à la maison en mettant la musique un peu forte tant l'émotion que nous espérions trouver manquait.

Ce n’est que lors du dernier morceau Bic medium, un peu plus instrumental, que nous avons vraiment apprécié la qualité scénique des musiciens.

Feu! Chatterton - Bic médium


Enfin, en bref, nous avons passé une bonne soirée, avec une bonne découverte grâce à Grand Blanc, et un Feu! Chatterton, qui, malgré son chanteur omniprésent et la qualité indéniable de son batteur, nous a laissé sur notre faim, nous présentant ce que l’on connaissait déjà.

Après une dernière bière, nous nous quittions tous, non pas déçus, mais avec le sentiment d’avoir été allumés puis laissés pour compte avant meme d’avoir proposé le café à notre rencard.


 
 
 

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