Liza Monet... WFT ???

Alors que Nina ne m’a toujours pas appelé, j'erre sans but sur le net et vais de site en site au bon vouloir des actualités de ma page Facebook.

Aujourd’hui, je suis tombé sur un article de Buzzfeed sur les tweets pour le moins désarçonnants de Liza Monet. J’ai alors dû me rendre à l’évidence : dans un monde empreint de poésie mais sans véritable barde, nous avons enfin trouvé notre Castafiore !

La première question que je me suis posée en lisant les humeurs de notre nouvelle guide spirituelle, est de savoir… qui elle est. Oui, car au risque de paraitre complètement à côté de mes pompes, je ne la connaissais pas avant de lire cette énumération de pensées philosophico-poétiques tweetesques, sorte de Haïkus contemporains en mieux.

Intrigué, je me suis empressé d’en savoir plus sur notre nouvelle idole ! (Merci monsieur Google ! ) Et je suis tombé sur ça :

Liza Monet - My best plan

Et là, l’extase, après une première phase durant laquelle, les yeux écarquillés, j’ai saigné des oreilles. J’ai fini par pleurer en remerciant internet de m’avoir orienté vers une artiste si accomplie. Je vous offre ainsi le moyen de faire fermer sa gueule au gros relou qui, à chacune des soirées que vous organisez, monopolise l’ordi pour vous faire écouter la musique trop décalée qu’il a découvert sur youtube (on en connait tous un ! En général on a tous eu droit à celle-ci, ou celle-là, à elle, ou encore elle… excusez-moi je ne suis pas à jour car j’ai annoncé que je fisterai le prochain qui s’amusera à ça chez moi) … (Certains de mes amis bizarres ont étrangement voulu se porter volontaire… et c’est depuis ce jour là que j’ai coupé tout contact avec les schtroumpfs… mais c’est une autre histoire).

Revenons-en plutôt à Liza Monet. C’est incontestable, avec ses presque 4.9M de vues sur youtube, d’autres que moi sont tombés sous le charme de notre diva des temps modernes, cette féministe assumée symbole d’une génération pleine d’amour et de tendresse.

J’ai donc décidé d’enfiler mon imperméable d’enquêteur et, au lieu de prendre la direction de l’école la plus proche, je me suis lancé dans une enquête approfondie (en gros je suis encore à mon bureau mais avec un imper…)

J’ai alors découvert que les inrocks et l’Obs avaient déjà traité le sujet. J’ai donc arrêté là mes rechercehs.

J’déconne ! Car à la lecture de ces articles, j’ai rapidement découvert que notre égérie tirait son vocabulaire léché d’un vécu plus qu’intéressant. ELLE A ÉTÉ UNE ACTRICE PORNO !!!!!!

Mon investigation a donc pris une toute autre ampleur, il me faudra sans doute des heures, voir des jours, que dis-je, des semaines et des mois, afin de cerner la personnalité et le jeu de scène de la fameuse Candy B (son pseudo de hardeuse) ainsi que pour comprendre les rouages de cette industrie mystérieuse afin d’en relever les tenants et les aboutissants et tout ça afin de… trouver une excuse pour mater du porno… enfin plus de porno…

Après 3 tendinites et plusieurs mois de recherches infructueuses, arasantes mais plus qu’instructives, j’en suis revenu à mes 2 articles sus-mentionnés et c’est d’ailleurs l’analyse de Peggy Sastre, l’auteure de l’article pour l’Obs qui m’aura rendu le plus perplexe…

La femme dit en gros « non mais c’est bien qu’elle assume une sexualité brute, les mecs gangstas le font et on dit rien ». Elle a pour point commun avec son idole qu’elle a réussi à me faire saigner… elle c’était du nez. Parce que bon, si on pousse plus loin sa réflexion, est-ce que pour l’égalité des sexes on doit greffer une bite à toutes les joueuses de foot et de rugby pour qu’elles jouent au jeu de la biscotte dans les vestiaires !?! Son argument du « stop au puritanisme ! » m’exaspère. Comme si ne pas tenir ces propos empêcherait quiconque d’avoir une sexualité libérée (« Ah ! excuse moi ! je m’exprime bien donc pour moi ça sera le missionnaire et uniquement dans le lit ! ).

Pourquoi ne pas revendiquer une obscénité subtile, maitrisée, susurrée au creux de l’oreille, comme vous la maniez si bien ! Pourquoi la pervertir en vous rabaissant au niveau de ces tocards ! C’est le nivellement par le bas ! On se croirait presque dans le système d’éducation français !

Enfin bon, prenons un exemple concret, savoir que « la mouille » de Liza Monet « a le gout de Don Pérignon » me fait au moins autant d’effet que ma première séance masturbatoire ! Et en plus ça a le chic de faire que je ne boirai plus de champagne pendant quelques temps!

J’imagine bien que les textes de Liza Monet sont au second degré, un peu comme ceux de Greem (qui ne le manie qu’à l’écrit comme l’a prouvé sa sortie de scène à mi-concert aux Électros d’Uzes après avoir insulté un public plus que hostile à son attitude selon lui incomprise) de TTC ou de Odezenne (mes préférés).

Odezenne - Je Veux Te Baiser

Tout ça pour dire que finalement notre nouvelle idole est aussi originale que ma couille droite, que le fait qu’elle soit une hardeuse peut être une amorce mais pas un fond de commerce (et en plus Sasha Grey a montré qu’on pouvait être une putain de hardeuse et optimiser cela par la suite en gardant sa dignité).

Mais soyons honnête, ce qui tient le moins la route dans le personnage de Liza Monet, c’est que finalement… je ne la toucherai même pas avec un bâton.

#Musique #WTF #popculture #guillaume