Si si la famille
- Tim
- 11 mars 2015
- 1 min de lecture
68tard, merci. Merci de faire travailler la jeunesse pour financer ta retraite, ta couverture santé, et tous les abus que tu t’es permis. Depuis ma naissance, la Sécurité Sociale est en déficit, le système des retraites bat de l’aile, le taux de chômage juvénile est au beau-fixe.
Cotiser, cotiser, cotiser. Pas d’autres alternatives. Plus on cotise, plus le coût de nos emplois s’alourdit, moins le coût de notre travail est compétitif. Antidépresseurs, antibiotiques, consultations médicales excessives pour toi et tes petits au moindre bobo (nez qui mouche ou prémisses d’une bronchite bénigne).
Je ne bois pas, je ne fume pas, je fai[sais] du sport, je prends mes absences maladies sur mes congés. Je n’y crois pas à ton système, il pue l’hypocrisie. Dès que nos géniteurs ont des cheveux gris et plus toute leur matière grise (Alzheimer, cancer et autres joyeusetés séniles), on les parque dans nos maisons de retraites. Individualisme exacerbé et culte de la jeunesse éternelle te mènent à enfermer tes propres parents dans une prison sans barreau.
Je dis NON.
Maman, Papa, vous pouvez venir habiter chez moi durant vos vieux jours. Me reste encore à vous convaincre, en bon divorcés que vous êtes, à accepter de partager ma vie !
Photo : Tim in Delhi

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