Ep2/2 - Le "Bro Code" décrypté ou le non-être de la subtilité masculine

True story *

Fin des égarements, revenons-en à notre True story.

Donc tout le monde est rentré chez soi et demain est un autre jour. Sauf que le lendemain, X est furieux contre Y et Y sent bien que X lui en veut…et qu’au centre de cette équation il y a la Yoga girl (ça fait très Les Feux de l’amour dis comme ça, mais c’était un peu ça).

X a l’impression d’avoir été trahi.

Y a l’impression d’avoir été mal jugé, que son attitude a été mal interprétée.

Z ne sert toujours à rien dans l’histoire.

Et là il est devenu question de “pilote” et de “co-pilote” et c’est le moment où j’ai décroché… Y n’aurait pas jouer son rôle de co-pilote et aurait voulu devenir pilote à son tour, et serait parti seul en vol… Vous aussi vous avez décroché ? normal.

Mais en fait pour comprendre, il y a une clé : le BRO CODE (d’où le titre de mon article - on y vient enfin).

La nouvelle idole des jeunes (ou plutôt des mecs post-pubères qui sont un peu perdus face au monde et surtout face aux nouveaux codes des relations hommes/femmes), c’est le personnage de Barney Stinson, dans How I met your mother ? et leur bible : le Bro Code.

Bon en vrai, dans la vie ils sont plutôt Ted Mosby, le looser architecte qui n’a que des plans foireux… mais ils s’identifient plutôt à Barney, le séducteur qu’ils ne seront jamais (parce que les gars, oh oh, il n’existe PAS, ou alors il est rangé à côté du Prince Charmant, mais on n’a pas encore réussi à les géolocaliser) !

Jusqu’avant ce week-end, j’avais vaguement une idées des (conneries) règles qu’évoquait ce Bro Code.

Zoom sur la partie qui semble nous concerner : le serment du Bro Code, en mode Les 10 commandants que tout Bro se doit de respecter…

Je crois que comme préalable, il faut bien évidemment être apte à saisir cet humour subtil, s’il en est, et avoir des notions en “énième degré”.

Dans notre cas présent, je crois que nous pouvons officiellement affirmer que l’un de ces commandements à été outragement enfreint par Y : “je ne doublerai jamais mon copilote, aussi sexy que soit la meuf.”

Le vrai problème, c’est que seul X applique ces principes, Y, lui, il s’en fout royalement (il paraît même qu’il est devenu snob) et a outrageusement outrepassé ses missions de copilote, pour tenter d’essayer de devenir le pilote de cet avion de chasse (elle était facile, la blague, pas la fille !).

Mais en fait, le VRAI problème, c’est qu’ils sont tous les deux aller au crash (vous admirerez la métaphore filée aéronautique)... parce que la Yoga girl, elle n’avait que faire de ce combat de coqs ailés.

Son coeur est déjà pris, par un surfer hippie sud-africain… un mec qui pourrait lui faire l'amour sur une plage désertée, lui chanter que seul sur le sable, les yeux dans l'eau, son rêve était trop beau... ah non ça c'est Roch Voisine :

Autant dire que nos deux larrons n’avait pas la moindre option éventuelle que peut-être sur un malentendu ça pourrait passer. Et si elle avait du choisir, elle aurait plutôt penché pour Z (on y vient finalement à Z).

Entre désillusion et dépression (oui un monde s’est écroulé pour eux), X et Y s’en sont retournés à leur vie habituelle. X a refait le tour de ses matchs Tinder (4 au total, dont deux sont probablement des hommes) et a croisé la futur-ex femme de sa vie acheté des capotes dans une pharmacie, de toute évidence sans l'intention de les utiliser avec lui, achevant définitivement le peu d’espoir qu’il y avait d’un potentiel début d’histoire.

Y est parti en quête d’un nouveau coeur à conquérir. Le hasard s’est imposé à lui et s’est matérialisé en la personne d’une jolie parisienne, amie commune de deux connaissances (le monde est petit, tout ça), mais extrêmement exigeante, féministe jusqu’au bout des ongles et du nez et surtout, qui ne veut plus entendre parler de mecs pour longtemps... De la sorte, Y vient officiellement d’intégrer le club très sélectif des Ninaccessibles (private joke).

Bref, qu’ils se l’avouent ou non, copilotes hors pair ou infidèle, ce dont rêvent X et Y n’est autre que de vivre une vrai B-romance.

#magda